Je l'admets, je ne suis pas très cinéma et préfère de façon générale aller au théâtre, à l'opéra, au ballet ou au concert plutôt que de fréquenter les salles sombres. À l'occasion, je fais exception - souvent quand ce sont des films musicaux, surprise dans la foule - comme avec Le Concert, par exemple, que j'avais beaucoup aimé. Je prévois par contre une très prochaine visite en salle car j'irai certainement voir Incendies, d'après la pièce de Wadji Mouawad, que j'avais adoré (vu et lu). Mais, parfois, aussi, je fais du cinéma « de rattrapage », comme ce fut le cas les deux derniers soirs.
J'ai particulièrement apprécié Shutter Island, que je n'avais pas lu mais qui me donne le goût de découvrir l'auteur plus avant. J'ai aimé cette atmosphère sombre et lumineuse à la fois, cette narration alambiquée, ce double regard constant du réalisateur et des acteurs (j'ai d'ailleurs apprécié les extras qui traitaient du tournage du film) et, oui, il fallait le mentionner, la façon dont la trame sonore, en fait un collage de musiques de Mahler (magnifique mouvement de Quatuor avec piano, œuvre de jeunesse que je ne connaissais pas et que je vous mets ici en lien), John Adams, Ligeti, Penderecki ou Max Richter.
Dans un tout autre registre, j'ai également vu Precious, pas un grand film au niveau cinématographique mais, ciel!, quelle histoire horrible parce que tellement plausible, portrait de la misère humaine à son plus bas dénominateur et, histoire de me remonter le moral après, Up in the air, avec, oui, le beau George Clooney, dans un film charmant, qui suscite quand même la réflexion (comme Juno, film précédent du réalisateur Jason Reitman). Histoire de me sentir « à date » (façon de parler, les Oscars ayant quand même été décernés il y a six mois déjà!), il me reste à visionner The Hurt Locker... mais il y a aussi des livres à lire, du temps à trouver pour m'assoir au piano...
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