Octobre : mois de transition. Comment ne pas aimer ces journées à la luminosité si particulière, qui permettent de jeter un dernier regard vers l’arrière avant d’accepter de s’encabaner. Mais avant de nous résoudre à l’inéluctable, nous prenons quelques instants pour célébrer notre anniversaire, le webzine (qui relevait alors plutôt du blogue) ayant vu le jour le 15 octobre 2007. Nous entamons avec une fierté toute particulière cette septième année de promotion de la nouvelle littérature d’ici, le sourire aux lèvres, sans craindre le tsunami de nouveaux titres qui ont été – ou seront – lancés par les divers éditeurs cette saison. Une manne pour mes précieux collaborateurs, tous bénévoles rappelons-le, que je tiens à saluer ici, de vrais passionnés qui s’engagent à toujours lire un livre en entier, certains allant même (comme Philippe ce mois-ci) à le relire avant de se prononcer. Difficile de trouver une équipe plus dédiée! Ces nouveaux titres, nous les partagerons bien sûr au fil des mois avec vous, qui ne croyez pas qu’un livre ait besoin d’être porté par la célébrité d’un auteur ou un buzz médiatique pour y plonger.
Ce mois-ci, nous vous proposons un voyage aux confins de notre monde avec notre Recrue, Les souliers de Mandelad’Eza (prononcez Etza) Pazenti. L’auteure a troqué la caméra, son mode d’expression privilégié, pour le clavier d’ordinateur, et nous offre de découvrir l’Afrique du Sud autrement, de l’intérieur, nation arc-en-ciel qui se décline au fil des liens qu’établit la protagoniste du récit, Fleur Fontaine. J’ai récemment échangé avec Eza Paventi pour le compte des Actualités littéraires sur CKCU-FM et je vous invite à l’écouter nous parler de son parcours et des projets qu’elle entretient pour le roman et à découvrir ses réponses à notre questionnaire.
Côté repêchages, Philippe Guillaume nous parle de l’inclassable Faire violence de Sylvain David, un des deux titres lancés cet automne par Quai no 5. Étrange coïncidence, une certaine violence sert aussi de trame secondaire à Jérôme Borromée de Guillaume Bourque, Robin Dubois, bon truand de Geneviève Guilbault (roman jeunesse) et La sorcière du palais, deuxième roman de Sophie Bérubé (le palais évoqué dans le titre étant celui de justice). À l’opposé, La dérive des jours de Jonathan Gaudet, auteur globetrotter comme notre Recrue, se révèle plus onirique, alors que Bérénice 34-44 d’Isabelle Stibbe se veut un hommage au théâtre aussi bien qu’évocation d’un pan d’histoire. Il ne faut pas non plus oublier ces quidams que Frédérique Dubé a croqués pendant un an, 365 passants – et 65 qui resteront, tranches de vie volées ou inventées, traitées de façon poétique.
Un vœu avant de souffler les bougies de notre gâteau d’anniversaire? Que vous continuiez de soutenir ces nouvelles voix d’ici. Rejoignez-vous sur notre page Facebook pour la poursuite des festivités!
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