
Ce mois-ci, nous vous proposons un voyage aux confins de notre monde avec notre Recrue, Les souliers de Mandelad’Eza (prononcez Etza) Pazenti. L’auteure a troqué la caméra, son mode d’expression privilégié, pour le clavier d’ordinateur, et nous offre de découvrir l’Afrique du Sud autrement, de l’intérieur, nation arc-en-ciel qui se décline au fil des liens qu’établit la protagoniste du récit, Fleur Fontaine. J’ai récemment échangé avec Eza Paventi pour le compte des Actualités littéraires sur CKCU-FM et je vous invite à l’écouter nous parler de son parcours et des projets qu’elle entretient pour le roman et à découvrir ses réponses à notre questionnaire.
Côté repêchages, Philippe Guillaume nous parle de l’inclassable Faire violence de Sylvain David, un des deux titres lancés cet automne par Quai no 5. Étrange coïncidence, une certaine violence sert aussi de trame secondaire à Jérôme Borromée de Guillaume Bourque, Robin Dubois, bon truand de Geneviève Guilbault (roman jeunesse) et La sorcière du palais, deuxième roman de Sophie Bérubé (le palais évoqué dans le titre étant celui de justice). À l’opposé, La dérive des jours de Jonathan Gaudet, auteur globetrotter comme notre Recrue, se révèle plus onirique, alors que Bérénice 34-44 d’Isabelle Stibbe se veut un hommage au théâtre aussi bien qu’évocation d’un pan d’histoire. Il ne faut pas non plus oublier ces quidams que Frédérique Dubé a croqués pendant un an, 365 passants – et 65 qui resteront, tranches de vie volées ou inventées, traitées de façon poétique.
Un vœu avant de souffler les bougies de notre gâteau d’anniversaire? Que vous continuiez de soutenir ces nouvelles voix d’ici. Rejoignez-vous sur notre page Facebook pour la poursuite des festivités!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire