« Déplacer une virgule change le poème. Le genre est un bon terreau pour la névrose de la perfection. Je passe des éternités à ôter un mot, pour le remettre, pour l’ôter de nouveau. Finir un poème, c’est faire son deuil des variantes. » (p. 32)
« Le poème est icône. Le poème est oiseau. Le poème est fruit. La poésie a de particulier qu’elle peut se définir par n’importe quoi, pour autant que le lecteur ait la compétence de faire parler la définition. » (p. 57)
Michael Delisle, Le feu de mon père
2 commentaires:
Je me retrouve dans ces paroles. C'est tellement juste. Que ferions-nous sans la poésie, sans sa liberté ? Elle est au coeur même de la vie. Merci Lucie !
:)
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