« Je déteste le statu quo. Je refuse l'idée que la vie moderne nous anesthésie et nous endorme. Moi, ce qui m'intéresse, c'est de brasser et de secouer le monde avec un art archaïque et artisanal. En tant qu'artiste vivant à l'époque où je vis, je ne peux pas peindre des petits chiens aux yeux tristes ni faire des tableaux décoratifs. Il faut que ça marque, que ça laisse une trace. »
Le peintre et auteur Marc Séguin, dans un portrait fascinant paru dans La Presse du week-end. Pour lire l'article...
La toile est sa relecture de Jackson Pollock.
2 commentaires:
oui d'accord, mais ne voulons-nous pas tous "marquer", "laisser une trace"?
Jusqu'à quel point souhaitons-nous laisser notre trace? C'est une question intéressante... Je ne suis pas du tout convaincue que tout le monde y songe. Plusieurs semblent tout à fait satisfaits d'un petit train-train, d'un statu quo et, s'ils sont veinards, ne se seront jamais posés de question. Évidemment, ce « confort » est à des lieues d'une démarche artistique mais peut-être celle-ci n'est-elle pas pour tous?
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