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En effet, ici, théâtre d’objets, cinéma muet, bande dessinée et musique se rencontrent, mariage des plus heureux qui restituera en quelques instants à ceux présents un cœur d’enfant.
Le ton est donné dès qu’Amélie Poirier-Aubry, pin-up des Années folles toute de blanc vêtue, se promène dans la salle du Gesù pour ramasser quelques pièces qui serviront à alimenter le castelet. Avec une timidité étudiée, elle attend qu’un membre du public l’aide à monter sur scène, puis se glisse derrière son clavier pour improviser au fur et à mesure, en temps réel, une trame sonore qui évoluera en deuxième fil narratif (avec multiples clins d’œil à l’appui) de l’ascension stellaire de M. Patate, manipulé par Jocelyn Sioui et Éric Desjardins, l’un portant la tête de M. Patate, leurs quatre mains se divisant mains et pieds blancs.
Vous pouvez lire le reste de ma critique sur le site de la revue Jeu et vous glisser en salle ce soir au Gesù.
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