L’éveil du corps, de la conscience, du désir, des rêves,
d’un certain sens de la communauté… L’éveil,
collaboration du Fils d’Adrien danse et Les enfants terribles, ratisse large et
ne fait pas nécessairement mouche à tout coup. Juxtaposant danse (une
chorégraphie d’Harold Rhéaume), textes (Steve Gagnon et Marie-Josée Bastien) et
projections vidéo, le spectacle suggère plutôt qu’il exprime, à travers une
série de chapitres qui fractionnent le propos et freinent de temps à autre la
fluidité de l’ensemble.
On a sans doute souhaité ici tenir compte la capacité de
rétention parfois volatile des adolescents dans cette adaptation très libre de L’éveil du printemps de Wedekind, qui
traite essentiellement de la difficulté de laisser derrière soi son enfance. La
scène où le jeune homme part s’installer en appartement et réalise en
descendant de la voiture que, lui aussi, s’ennuiera de sa mère, reste un moment
fort du spectacle, mais il risque d’interpeller plus directement l’adulte qui a
déjà fait le deuil de sa jeunesse – peut-être lui-même parent – que le public
cible (qui n’avait pu s’empêcher de ricaner, siffler et commenter à voix haute
quand un baiser a été échangé sur scène quelques instants auparavant).
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Présenté dans le cadre du Festival Coups de théâtre. Programmation ici...
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