La cuisine : pôle d’attraction de toute maison, lieu des rassemblements, des confidences. Pour sa 13e production, les Sept doigts de la main ont décidé d’y élire domicile, mais surtout de convier le public à la fête, de façon directe dans certains cas.
En effet, alors que spectateurs s’assoient, les neuf acrobates entrent en contact avec eux, parlent un peu de leur parcours, attrapent quelques bribes de vie, qui seront partagées au microphone.
Pendant la représentation elle-même, une chanceuse deviendra flamme d’un soir et pourra goûter l’omelette parfaite constituée d’œufs, d’oignons, de poivrons… et d’amour. La recette était assurément au point vendredi, Stéphanie se prêtant au jeu avec un naturel confondant. Un peu plus tard, le soufflé retombera un peu mollement alors que trois inconnus convoqués sur scène auront bien du mal à briser la glace autour d’une coupelle d’olives. Côté disparition du quatrième mur, le déambulatoire proposé en prélude d’Intersection en juillet aura selon moi mieux fonctionné, tout comme la tension de l’arc narratif, un peu en dents de scie.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...
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