samedi 28 décembre 2013

Mon année 2013 en musique

Avant de remiser notre calendrier 2013, de repartir mes listes de lecture et de théâtre à zéro, je vous offre au cours des prochains jours des retours en musique, en théâtre et en littérature sur cette année fertile en émotions.

Parce que cette année m'a révélé que ma langue maternelle était peut-être au fond la musique, alors qu'un horaire estival allégé m'a offert le luxe de pouvoir m'asseoir trois ou quatre heures par jour à l'instrument (l'automne a été passablement moins propice à ces épanchements), à tout bien tout honneur, je commence en musique.

CLASSIQUE

L'Orchestre du Festival de Budapest: l'année a commencé en lion avec ce concert unique de la phalange hongroise. Il faisait très froid ce soir-là, mais quelques instants ont suffi pour nous le faire oublier. À relire ici...

Le récital de Menahem Pressler lors de la Virée classique de l'OSM: ce n'était pas parfait techniquement (Pressler a quand même célébré son 90e le 16 décembre, en se payant le lendemain un concert avec le Concertgebouw d'Amsterdam), mais il y avait une telle intelligence dans son interprétation que ce concert reste assurément une leçon de piano. Ma critique ici...

Collectif 9: Je pensais grincer des dents (du classique amplifié, vraiment?), mais suis sortie le sourire aux lèvres. Un groupe dynamique, qui transmet la grande (hum...) musique autrement, notamment à travers des vidéos particulièrement soignées. J'assisterai assurément à un autre de leurs concerts en 2014. Ma soirée au Rialto...

MUSIQUE CONTEMPORAINE

Dead Man Walking: Je l'attendais avec impatience et je n'ai absolument pas été déçue. Une production de l'Opéra de Montréal qu'il aurait été indécent de rater, qui mettait de l'avant une distribution soignée, une mise en scène des plus efficaces et une émotion certaine. Je me sers d'ailleurs de ce succès incontestable pour articuler une réflexion sur la difficulté de voir de l'opéra contemporain à Montréal dans le numéro courant de la revue Jeu. Ma critique ici...

La rencontre avec le compositeur Frédéric Chiasson, aussi bien avec l'homme que sa musique. Urbania est assurément une pièce d'une rare efficacité.  La preuve par dix que la musique contemporaine n'a pas besoin d'être une prise de tête. À relire ici...

À court de mots: Un auditorium de la Grande Bibliothèque bondé, une effervescence palpable, un projet un peu fou (jumeler de la musique contemporaine, interprétée en direct par l'Ensemble Arkea, à des courts métrages muets), une rencontre des genres mémorable. À revivre ici...

La création du Concerto de l'Asile de Walter Boudreau: N'y avait-il pas meilleur hommage à rendre à Claude Gauvreau au fond que de l'évoquer en musique? Une foule en liesse après une seule écoute d'une oeuvre tantôt pyrotechnique, tantôt intime, la possibilité de réécouter le tout sur Espace Musique, un enregistrement en vue. Je reviens sur le tout dans le numéro courant de Jeu, consacré au thème de la mémoire du théâtre.

Rencontres virtuoses: Deux violonistes exceptionnels, Andrew Wan et Jonathan Crow, tous deux premiers violons solos (l'un à Montréal, l'autre à Toronto) ont uni leurs talents indéniables, un soir seulement, pour nous présenter un périple musical unique, d'un niveau exceptionnel. Mon compte rendu ici...

MUSIQUE POPULAIRE

The Golden Age de Woodkid: le jeune homme est brillant, tant en studio que dans ses réalisations de clips (c'est d'ailleurs à travers une vidéo que j'ai découvert l'album), mais en spectacle au Métropolis, ouf!, ça déménageait! Pressées à quelques mètres de la scène (position que j'aurais probablement abhorrée dans d'autres circonstances), j'ai vibré au rythme des percussions, me suis laissée traverser par les cuivres efficaces et ai chanté à tue-tête, comme tous les autres, les déjà classiques de ce premier album. Pour revivre la soirée...

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