Le jeune Verdi a écrit Nabucco alors que la Lombardie et la Vénétie étaient sous le joug autrichien. Difficile donc de ne pas établir de parallèles entre la résistance des Italiens et celle des Hébreux aux mains des Babyloniens dans le Jérusalem du 6esiècle avant notre ère.
La mise en scène de Thaddeus Strassberger (qui signe aussi des décors en trompe-l’œil qui souhaitent sans doute évoquer ceux de la création à La Scala, mais alourdissent inutilement l’espace), reprise à Montréal par Leigh Holman, offre d’entrée de jeu les clés pour comprendre les allusions, en installant des loges côté jardin, dans lesquelles président en robes et habits de soirée les dignitaires autrichiens, escortés par quelques soldats en faction. Le choix ne prendra toutefois son sens que deux heures quarante plus tard, lors des saluts et de l’attendu bis du « Va pensiero ».
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