Unique et posthume recueil de la poète Geneviève Desrosiers, Nombreux seront nos ennemis est un objet devenu culte, que l’on jalouse, auquel on revient de temps en temps, que l’on offre aux amis quand on réussit à en dénicher un exemplaire dans une bouquinerie.
L’écriture de la jeune femme, fauchée en 1996 à l’âge de 26 ans, après une chute d’un balcon lors d’une soirée chez son ami le peintre Serge Lemoyne, demeure d’une rare puissance et dénote une réelle clairvoyance. Si son écriture part du ventre et duje (« Vingt-trois je pour une centaine de lignes. Ma foi le compte y est… »), elle se veut toujours inclusive, tournée vers l’autre, englobante, comme « Nous », devenu poème phare.
Comment réussir à transmettre sur scène les multiples facettes du travail de Desrosiers, qui avait abordé la composition dramatique avec Denise Boucher et étudiait en arts visuels à l’UQÀM? La production pluridisciplinaire mise en scène par Hanna Abd El Nour n’offre certes pas de réponse cohérente.
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