%20%5BSMALL%5D.jpg)
Marcelo Arroyo signe avec Alameda, le boulevard où l’homme marche libre, une première pièce dans laquelle l’autofiction joue un rôle déterminant et devient catharsis. « L’exil, ça déchire. » À travers les odeurs, celles des fleurs poussant dans le jardin de sa grand-mère, des lys qui évoquent aussi bien l’amour, la mort que le passage des saisons, de la valise de cuir de son père dans laquelle il se blottissait enfant, il cherche sa voie. « Si je tue la nostalgie, je tue une partie de moi-même. » À travers les trois langues devenues siennes, il peine parfois à trouver sa voix. Le français lui permet d’articuler sa pensée et de se fondre dans son environnement d’accueil, l’anglais de rire et de râler, mais l’espagnol reste privé, « pour la famille ».
Retrouvez le reste de ma critique sur le site de Jeu...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire