Noël arrive à grands pas et je suis très loin d'être dans un état d'esprit pour accueillir cette fête. J'ai donc décidé hier de faire un petit effort et de lire ce charmant conte de Jules Verne, paru jadis dans Le Figaro illustré de Noël 1893. J'avais craqué pour ce livre des Éditions de Saint Mont au marché de la poésie à Paris et leur édition des Lettres d'amour à George Sand de Musset (choix qui avait suscité tout un débat avec l'éditeur qui, harô sur moi!, avait cru un instant que j'étais sandiste quand je lui ai demandé s'il avait aussi publié les lettres de Sand à Musset!). Quand j'ai extirpé la plaquette de sa pochette protectrice en plastique, une bouffée un brin nostalgique de Paris s'est libérée, je l'admets volontiers.
La nouvelle de Verne est à des lieues de ses écrits célèbres mais possède un certain charme suranné à la fois pétillant et tendre. Pendant le récit, j'ai rêvé, comme le petit Ré-dièse à cet orgue improbable qui intègrerait un jeu de voix enfantines aux flûtes, bourdons et autres prestans. Je me suis dit que, en effet, peut-être bien que nous possédons tous « notre » note à nous, qu'il s'agit de la trouver et de l'accepter. J'ai refermé le livre avec le sourire, de la musique plein les oreilles...
On peut lire le conte en ligne, ici même...
2 commentaires:
Dommage que j'aie tant de mal à lire des textes longs sur le net (ça m'enlève une graaaande partie du plaisir de lecture). Il va falloir que je l'achète, bien sûr!
Sinon, je te le prêterai volontiers... Pas certaine que cette édition soit facile à trouver ici...
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