Ces jours-ci, on est peut-être plus porté à lire la section « Actualités » de notre quotidien préféré que la section culturelle, sur laquelle je me jette généralement en premier. Après avoir fait le tour de la question du vraisemblable renversement du gouvernement Harper (on hésite entre le rire jaune et le déni), j'ai été profondément touchée par l'annonce du décès de Betty Goodwin, grande dame de l'art contemporain canadien. Ses estampes et collages, ses bâches et ses dessins, caractérisés par des dimensions importantes, la façon dont elle rejoint le spectateur à un niveau viscéral - plusieurs n'hésitant pas à pleurer devant ses Nageurs par exemple - témoignent de la force d'une oeuvre puissante, qui occupe une place unique dans la production nationale. Et dire que je n'avais même pas réalisé qu'elle habitait à Montréal!
Deux articles fort intéressants, qui comprennent nombre de témoignages touchants: le premier paru dans Le Devoir, le second dans La Presse.
Je me retire sur la pointe des pieds et laisse quelques-unes de ses images parler pour elle. Mrs. Goodwin, you will be missed!
Moving Towards Fire (1983)
So Certain Horse (1985)
Figure Ladder (1996)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire