La page du calendrier a été tournée, sur fond de petite neige mouillée. Décembre, mois des cadeaux, des partys de bureau (très peu pour moi), des excès de toutes sortes. Vendredi, lors du Black Friday (le jour après le Thanksgiving américain, alors que les magasins ouvrent leurs portes à 7 heures du matin pour que tout le monde se mette en mode « achat compulsif pour Noël »), un vendeur de chez Walmart a été piétiné par des clients qui se prenaient sans doute pour des taureaux et deux hommes ont perdu la vie lors d'une fusillade... dans un ToysRUs! Ce ne serait pas un peu exagéré, quand même? Stéphane Laporte a pondu un très savoureux billet là-dessus, paru dans La Presse d'hier. Pour le lire, c'est ici...
Pour moi, comme pour plusieurs, le 1er décembre reste la Journée mondiale de lutte contre le sida. Il y a 25 ans déjà, une équipe de l'Institut Pasteur découvrait le virus du sida. Aujourd'hui, 33 millions de personnes sont infectées par le VIH dans le monde entier et on estime à 25 millions le nombre de morts depuis l'identification des premiers cas. Quelques grandes dates sont rappelées ici...
Pour assumer cet état d'esprit, j'ai amorcé aujourd'hui la lecture du premier roman de Catherine Mavrikakis, Deuils cannibales et mélancoliques, écrits à la mémoire de ses nombreux amis morts du sida. Je vous reparle des Romantiques de Barbara Gowdy sous peu...
3 commentaires:
Salut et merci du partage.
Fichtrement bien trouvé ton avatar: Lucy à son piano. Eh oui! Ta réflexion sur le magasinage des fêtes est juste; mais ça ne va pas s'améliorer! (Idem pour la rage au volant) À MOINS QU'ON CHANGE!
Sur le SIDA: bien sûr qu'on finira par trouver une cure. Le mental est si "progressiste" (= capable de progrès) qu'il trouvera une cure PARCE QUE le VIH existe.
Bravo pour le choix des sujets: pas trop sérieux, mais qui font réfléchir.
C’est par hasard que j’ai atterri sur ton blog. Le mien est consacré à la
connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.
Depuis que j'habite entourée de sapins, sur ma colline, je n'ai plus le goût de décorer, fêter, me préparer pour Noël. L'année passée, Noël nous est tombé dessus comme une masse : hein, y faut se visiter en plus ... faire des cadeaux ? Mais pas de décoration, pas de sapin. J'en reviens pas ! Où est parti ce goût ? Je m'en passerai de ces festivités, je m'enfuirais au loin, et attention, je ne suis pas dépressive !
J'ai passé tout droit pour la journée du Sida mais il n'est jamais trop tard pour se recueillir ; le problème est 365 jours par année.
Jigé: bienvenue ici! Oui, tu as raison, il faut qu'on change, à tout point de vue!
Venise: ça me rassure! J'ai déjà hâte d'être rendue en janvier... très mauvais signe! Bon, il y a bien mon anniversaire qui s'en vient quand même qui devrait trouver grâce à mes yeux! ;-)
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