Photo: Catherine Asselin-Boulanger |
Six voisins, six personnages plus grands que nature, aux traits volontairement grossis : l’adolescente à l’humeur noire (Audrey Bergeron), le boxeur en reconstruction (Bryan Morneau), la voluptueuse qui se sert son corps comme d’une arme (Sylvie Moreau), la timide qui vit avec son chat (Émilie Sigouin), le vieil homme qui meuble sa solitude en épiant notamment les dessous de ses voisines (Jean Asselin) et le bandit de bas étage latino (Pascal Contamine).
Souvent, ils se toisent; parfois, ils se croisent. Les trajectoires se percutent, les destins se lient, le tout sur fond d’une trame sonore qui multiplie les clins d’œil (Frou-frou ou la chanson-thème de Rocky par exemple) et les clichés, comme cette utilisation un peu subversive des Quatre Saisons de Vivaldi, ponctuation et leitmotiv, qui deviennent soutien à des chorégraphies particulièrement caricaturales.
L’esthétique volontiers BD fonctionne très bien cependant, nous laissant avec l’impression de plonger presque littéralement dans ce récit s’étalant sur une année.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...
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