Danse Danse ouvre sa 17e saison en offrant une carte blanche à Ginette Laurin et sa compagnie O Vertigo, qui célèbre cette année son 30e anniversaire, une artiste assurément marquée l’imaginaire des amateurs de danse au cours des dernières décennies grâce à un langage instantanément reconnaissable, la complexité de ses pas, mais surtout la façon dont elle fait disparaître la frontière entre fragilité et force, liberté et contrainte, calme et agitation.
Très dépouillé au niveau de la scénographie, Soif va à l’essentiel : le mouvement est traité ici dans son abstraction la plus pure et s’abreuve à la source même de l’impulsion, la chorégraphe se plaisant à contenir le geste aussitôt qu’il a été libéré.
Chaque danseur se voit doter d’un vocabulaire spécifique (développé notamment grâce à des séances d’improvisation en répétition), qui devient un des éléments de ce canevas chorégraphique organique, dans lequel évoluent oiseaux qui tentent de prendre leur envol, nature luxuriante, mais aussi solitudes parallèles qui cherchent à la fois à se fondre dans le tissu du groupe et s’en extraire.
Chaque danseur se voit doter d’un vocabulaire spécifique (développé notamment grâce à des séances d’improvisation en répétition), qui devient un des éléments de ce canevas chorégraphique organique, dans lequel évoluent oiseaux qui tentent de prendre leur envol, nature luxuriante, mais aussi solitudes parallèles qui cherchent à la fois à se fondre dans le tissu du groupe et s’en extraire.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire