Le Festival du Jamais lu s'est terminé de brillante façon hier soir avec cette Fête sauvage, proposition de la codirectrice Véronique Côté (elle explique le concept ici). Sept auteurs ont offert des textes de chansons qui ont été mis en musique avec brio par Benoit Landry, soutenu par Chloé Lacasse, Jean-Alexandre Beaudoin et Vincent Carré. Ils ont aussi offert des textes de transition, certains poétiques, d'autres humoristiques, mais tous possédant une forte charge identitaire. Le texte que l'on aurait pu surnommer Indépendance pour les frileux de Joëlle Bond et l'histoire de la Fille du Roy de Sarah Berthiaume ont ainsi fait crouler la salle de rire à plusieurs reprises, alors que les duos de Steve Gagnon et Véronique Côté adoptaient un tout autre registre.
Oui, c'était férocement à gauche. Oui, cela relevait assurément du rêve éveillé quand on considère le résultat des dernières élections provinciales, mais comme le dit Sylvain Tesson dans Six mois en Sibérie, « Il faut rêver pour se surprendre. » Une chose est certaine: tous sont sortis de la salle avec le mot espoir tatoué sur le cœur. Les trentenaires pourraient bien réussir là où leurs aînés ont échoué.
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