Peut-on encore renouveler la proposition scénique et développer une nouvelle forme? Il semble que le duo Émile Proulx-Cloutier et Anaïs Barbeau-Lavalette y soit parvenu avecVrais mondes, sept documentaires scéniques captivants.
Pas de reconstitution ici comme dans le théâtre documentaire ni de réel jeu de la part des «sujets». La mise en scène minimaliste mais efficace d’Émile Proulx-Cloutier propose plutôt de les retrouver au milieu d’objets les représentant (des horloges, passion de Denis, un homme de 50 ans coincé dans un corps d’adolescent de 14 ans, ou un appareil-photo et un sac à dos pour Olivier, ancien tireur d’élite maintenant chasseur d’images), pendant que nous les découvrons à travers une bande-son qui extrait en sept ou huit minutes l’essentiel des entrevues qu’ils ont accordées à Anaïs Barbeau-Lavalette. Celle-ci accompagne d’ailleurs les participants au début de chaque tableau – réconfortant par exemple par le geste Jean-Guy devenu Jane à 60 ans, qui reste Papy pour ses petits-enfants – et demeure ensuite en retrait, présence rassurante, rappel également du partage qui a été consenti.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...
Vous avez jusqu'à demain pour voir le spectacle à la Cinquième Salle
2 commentaires:
Je pensais encore à eux ce matin. Ils ont touché mon coeur :)
Tout à fait. Chacun à sa façon!
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