Srečko Kosovel, le «Rimbaud slovène», demeure une icône qui, à travers plus de 1000 poèmes, a su se renouveler, tout en transcendant les limites de l’impressionnisme, de l’expressionnisme et du constructivisme, les teintant de touches dadaïstes, surréalistes ou futuristes, souvent ironiques, troublantes de contemporanéité.
Le sujet se révèle donc idéal pour Matija Ferlin, artiste inclassable, qui carbure aux expériences transdisciplinaires et multiplie les projets atypiques. «Un kaléidoscope du macrocosme / est le microcosme», écrivait Kosovel. Cela pourrait résumer d’une certaine façon la démarche de Ferlin qui, en proposant un dialogue entre l’œuvre du poète slovène et son propre parcours, trace un étonnant portrait de la création au quotidien, des affres à l’exaltation.
«A lot of work awaits me. Isn’t that cheerful?» (Beaucoup de travail m’attend; n’est-ce pas réjouissant?) Cette strophe de Kosovel ponctuera chaque tableau. Si Ferlin reproduit certains des mêmes gestes (prendre quelques feuilles imprimées de poèmes, les disposer minutieusement sur la table, les brocher, boire une gorgée d’eau), les tonalités demeureront néanmoins hautement contrastées.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...
Le FTA bat son plein! Matija Ferlin présente son autre spectacle, Sad Sam Almost Six ce soir et demain, 19 h au FTA.
Pour lire le reste de ma critique, passez chez Jeu...
Le FTA bat son plein! Matija Ferlin présente son autre spectacle, Sad Sam Almost Six ce soir et demain, 19 h au FTA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire