Avec une économie de moyens remarquable, Anie Ouellet effleure, dessine à traits légers, laisse le lecteur s’immiscer entre les phrases, certaines en vers libres, d’autres des concentrés d’émotions, d’impressions.
sur la bordure / de mon cahier / un trait / de fusain / comme une caresse / une impression / de déjà vuLe lecteur accompagne la narratrice dans son périple intérieur, s’y retrouve, s’y questionne avec elle. En refaisant le parcours, on y trouve une autre densité, une autre couleur, entre douleur et légèreté. Un très beau premier recueil, que l’on voudrait garder pour soi, mais qu’il est essentiel de partager.
Je vous invite à découvrir la Recrue du mois, Sandra Gordon, ici...
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