La musique et l’écriture ont été de tout temps les deux pôles de la vie créatrice de l'auteure. Ce site se veut donc un hommage à la musique (particulièrement classique) et à la littérature, mais aussi au théâtre et aux autres manifestations artistiques.
vendredi 30 août 2013
Musique pour un appartement et six percussionnistes
Music For One Apartment And Six Drummers from Mister Magnus on Vimeo.
jeudi 16 mai 2013
Ludique
dimanche 6 janvier 2013
Pour les amoureux de la langue française
1. Le plus long palindrome de la langue française est « ressasser ». On peut donc le dire dans les deux sens.
2. « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette ».
3. « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e ».
4. L'anagramme de « guérison » est « soigneur »
5. « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul!
6. Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».
7. « Endolori » est l'anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.
8. « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi!
9. « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] « Oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles (hormis le y). Eh oui !
mercredi 30 mai 2012
I will survive
mercredi 21 décembre 2011
Se tenir au chaud...
Des détails? Entre le 21 et le 24 novembre, Tourisme Calgary a utilisé Twitter de façon assez inusitée, en posant la question : « Comment vous gardez-vous au chaud? » Les tweets soumis reprenant le mot-clic #cpowarmup ou transmis au compte Twitter @Calgary ont été compilés et transformés par le chef de chœur du Calgary Philharmonic Chorus, Timothy Shantz, en trame sonore assez inusitée.
À écouter les pieds près du foyer ou les mains autour d'une tasse de chocolat chaud.
mardi 21 décembre 2010
Relire l'histoire sainte
samedi 19 décembre 2009
Un seul mensonge
1- Yo-Yo Ma m'a déjà embrassée.
Eh oui... Je l'ai interviewé au téléphone et, quelques années plus tard, je lui ai fait signer ma copie du magazine alors que j'étais, comme lui, à l'arrière-scène de la Salle Wilfrid-Pelletier, lors du concert-bénéfice de l'OSM dont il était la vedette (et dont j'étais la voix hors-champ). Un homme fascinant, qui écoute vraiment, et dont les yeux brillaient comme ceux d'un enfant avant de monter sur scène. Inspirant.
2- J'ai eu un Stradivarius dans ma voiture.
Quelques semaines plus tard, j'ai réalisé la folie de l'expédition, mon assurance-responsabilité se limitant bien évidemment à un million de dollars. L'instrument était sur les genoux du violoniste, James Ehnes, entre une entrevue et une séance photo.
3- J'ai joué de la trompette pendant deux ans.
Eh non... du violoncelle par contre.
4- J'ai eu très chaud à un examen de baccalauréat car je ne savais pas ma sonate de Mozart par cœur jusqu'à la fin et attendais désespérément que l'un des juges ait pitié de moi.
Malheureusement, tout à fait vrai. Mon professeur, voyant sans doute la sueur commencer à perler sur mon front, a eu pitié de moi et a arrêté la torture avant que ça ne devienne catastrophique, une page avant la fin.
5- J'ai joué à la Place des Arts.
Oui, je sais, ça parait improbable. Je n'ai pas dit où, remarquez. Tout simplement dans le Piano nobile. Bon, je sais, c'est moins prestigieux, mais, bon...
6- Au primaire, je jouais déjà à interviewer des célébrités avec un de mes voisins.
Tout à fait. Nous faisions particulièrement des fausses entrevues de Claude Dubois, le voisin imitant Claude Dubois et chantant ses chansons à tue-tête entre deux réponses « songées ». Malheureusement ou heureusement, les bandes ont été détruites. Par contre, quand, des années après, j'ai effectivement interviewé Claude Dubois, j'étais assez déstabilisée, comme vous pouvez l'imaginer. Je me suis ressaisie rapidement et lui ai même admis l'histoire avant de raccrocher. Il a trouvé ça charmant.
7- Ivo Pogorelich m'a fait un clin d'œil en signant un autographe et j'ai pensé m'évanouir.
Tout à fait vrai. J'étais bien jeune, c'était lors du Concours international de Montréal et, hasard ou non, quelques semaines après, je décidais que, oui, je serais musicienne. Soupirs...
mercredi 16 décembre 2009
Détecteur de mensonges
1- Yo-Yo Ma m'a déjà embrassée.
2- J'ai eu un Stradivarius dans ma voiture.
3- J'ai joué de la trompette pendant deux ans.
4- J'ai eu très chaud à un examen de baccalauréat car je ne savais pas ma sonate de Mozart par cœur jusqu'à la fin et attendais désespérément que l'un des juges ait pitié de moi.
5- J'ai joué à la Place des Arts.
6- Au primaire, je jouais déjà à interviewer des célébrités avec un de mes voisins.
7- Ivo Pogorelich m'a fait un clin d'oeil en signant un autographe et j'ai pensé m'évanouir.
lundi 23 novembre 2009
Cyberchef
Les autres titres tirés du même DVD sont tout aussi savoureux. Ici...
mercredi 4 novembre 2009
Escalier musical
Dommage que ce ne soit qu'une publicité... soupirs...
mercredi 10 juin 2009
Dévoiler tous ses secrets?
Aussi, cette version de l'annonce, tournée « live » rue Sainte-Catherine à Montréal.
mardi 26 mai 2009
Bach to Bach
vendredi 20 mars 2009
Juxtapositions cocasses
mercredi 28 janvier 2009
Rions un peu...
jeudi 22 janvier 2009
Yes we can dance!
jeudi 13 novembre 2008
Les 10 règles pour tirer le maximum de son expérience de concert (2/2)
6- À la fin seulement tu applaudiras
Avec l’évolution des formes, le silence s’est imposé pour garder le contact avec le flot continuel de la musique. La pause entre les mouvements les unit. Elle assure même très souvent la cohésion entre les tonalités et les émotions exposées dans chacun d'eux. (Brahms est un maître dans ce domaine.) Entre deux mouvements, le silence devient moment d’arrêt pour assimiler les émotions du mouvement précédent, et prépare à ce qui suivra.
Dans le doute, réfrénez votre enthousiasme et attendez que le chef d’orchestre ou le soliste aient baissé les deux bras et se retourne vers le public.
7 - Le soir du concert, l’esprit ouvert tu garderas
Vous savez qu’une œuvre contemporaine est au programme et songez à arriver en retard ? Au contraire, vous ne jurez que par la musique contemporaine et avez l’impression que Beethoven ou Schumann sont dépassés ? Attendez-vous à être surpris le soir du concert et ouvrez votre esprit à la possibilité d’être touché par la musique que vous entendrez. Bien qu’on dise que les tous goûts sont dans la nature et ne se discutent pas, il est important de réaliser que les programmes ont été soigneusement pensés par les chefs et les solistes afin de démontrer la complémentarité ou la parenté des œuvres présentées, tant en ce qui concerne les thèmes abordés que le traitement qui en est fait.
Même les mélomanes les plus convaincus et en possession d’une imposante collection d’enregistrements peuvent découvrir de nouvelles œuvres ou, sinon, apprécier une nouvelle dimension d’une œuvre côtoyée depuis des années. L’intérêt d’un concert réside dans l’écoute attentive de la version présentée par des artistes à un moment donné. Le triangle de communication ainsi installé entre le compositeur, les interprètes et le public est très souvent à l’origine de moments de pure magie.
8- Ton esprit aller tu laisseras
Si l’ouverture d’esprit reste essentielle, vous devez également accepter la possibilité de ne pas aimer toutes les œuvres présentées ou même certaines sections des l’œuvre. Il est donc inutile de vous blâmer d’avoir décroché durant le troisième mouvement d’une symphonie ou de vous être surpris à consulter votre montre ou votre programme durant le scherzo d’une sonate. La musique agit sur les émotions du public, mais rarement de la même façon sur tous. Ainsi, après le concert, vous pourrez partager avec vos amis vos impressions sur les moments qui vous ont touché ou évoquer ceux qui vous ont horripilé ou laissé indifférents.
9- L’expérience en salle tu privilégieras
Bien que la prolifération des enregistrements et l’accessibilité de fichiers de musique sur Internet aient modifié nos habitudes d’écoute musicale, rien ne remplacera jamais l’expérience d’un concert en salle. L’état d’esprit de l’auditeur qui écoute une œuvre seul dans son salon est forcément différent ce celui qu’il a en salle au milieu de milliers de personnes. Même lors de moins bons soirs, les grands artistes réussiront toujours à faire vibrer votre corde sensible et transformeront la perception que vous aviez d’une œuvre.
10- Au concert souvent tu reviendras
Et avec tes amis ton enthousiasme tu partageras!
mercredi 12 novembre 2008
Les 10 règles pour tirer le maximum de son expérience de concert (1/2)
1- À l’heure tu arriveras
Prévoyez de vous asseoir confortablement dans votre siège de 5 à 10 minutes avant le début du concert. Comme les concerts classiques commencent le plus souvent à l’heure (contrairement aux spectacles populaires), vous pourriez sinon devoir écouter la première œuvre dans le foyer, une expérience beaucoup moins gratifiante que celle en salle.
Vous pouvez bien évidemment profiter de ces quelques minutes pour poursuivre votre conversation avec vos voisins ou vous plonger dans l’ambiance du concert en consultant vos notes de programme.
Les artistes que vous entendrez ont besoin d’une concentration maximale pour pouvoir présenter l’œuvre jouée sous son meilleur jour. Même si, comme tous les musiciens professionnels, ils se sont entraînés pendant des années à faire face aux imprévus (fausses notes, trous de mémoire et bien d’autres impondérables), ils vous seront reconnaissants que vous leur ayez permis de transmettre le message du compositeur dans les conditions les plus inspirantes possible. Souvenez-vous que les musiciens peuvent, eux aussi, vous voir et vous entendre. Profitez néanmoins de l’entracte et de l’après-concert pour échanger vos impressions avec les gens qui vous accompagnent.
Si le compositeur avait souhaité entendre un contrepoint de cellulaires et de bruits électroniques, il les aurait intégrés à la partition.
L’atmosphère du concert classique diffère de celle du concert populaire. Si danser dans l’allée ou chanter sont encouragés pour soutenir les chanteurs d’un groupe rock, l’attitude à adopter n’est pas la même pour les musiciens classiques. Ils ont besoin d’une concentration maximale, idéalement soutenue par le silence du public, pour présenter les œuvres sous leur meilleur jour et en faire partager les beautés.