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lundi 21 octobre 2013

Habermas contre la laïcité québécoise stricte

Dans son Devoir de philo de l'édition d'avant-hier, Le Devoir propose une analyse fort éclairée et éclairante de Marco Jean, professeur de philosophie au Cégep St-Laurent qui s'appuie sur la pensée de Jürgen Habermas, pour offrir un point de vue nuancé sur l'épineuse question de la laïcité québécoise. (Encore hier, j'étais engagée dans une discussion qui aurait pu devenir véhémente sur le sujet, qui semble faire perdre tout sens de réserve, même aux plus sensés.)

Selon le philosophe allemand, qui s'est beaucoup penché sur la question de la religion au cours des dernières années dans son travail, l'État « ne doit pas se montrer neutre en bannissant tous les symboles religieux mais en accordant à tous la possibilité de les afficher ».

À lire ici...

lundi 7 octobre 2013

Des bibliothèques inusitées

Mes livres sont rangés, par genre (québécois, autres, poésie, théâtre, essai, allemand), en ordre alphabétique (sauf la PAL et l'étagère des services de presse, bien sûr), dans trois bibliothèques Hemnes foncées. Les livres de musique et les partitions sont bien sûr avec mes instruments, dans des étagères blondes. D'une banalité déconcertante, il faut l'admettre, surtout quand j'ai découvert ces bibliothèques dans l'édition d'hier de Flavorwire...
Je craque...

Tout le monde a bien sûr une Jaguar qui traîne à recycler en bibliothèque...

Pour Karine et les fans de Dr Who...

jeudi 19 septembre 2013

Tour Paris 13

Une autre initiative qui me fera amèrement regretter de ne pas être à Paris en octobre...

Une tour, dans le 13e arrondissement, qui sera détruite à la fin de l'année. La Galerie Itinerrance et Mehdi Ben Cheikh décident de monter un projet unique: faire appel à une centaine d'artistes de Street Art, des quatre coins du monde, qui vont pouvoir investir le lieu, une ultime fois avant sa destruction.

Du 1er au 31 octobre, le public pourra se promener dans les 36 appartements de 4 ou 5 pièces, s'approprier les univers particuliers d'artistes de 16 nationalités. De façon parallèle, les internautes pourront faire la visite virtuelle complète des lieux. Un projet fou, éphémère, incontournable.

On peut déjà mettre le site du projet dans ses favoris...

mardi 30 juillet 2013

Les abandons de lecture

Le site Goodreads s'est penché sur les raisons qui motivent les abandons de lecture. On apprend ainsi que les cinq classiques qui tombent le plus des mains des lecteurs seraient Catch 22 de Joseph Heller (dans ma PAL, oups!), Le seigneur des anneaux de Tolkien (aucune envie de m'y coller), Ulysse de James Joyce (un jour peut-être), Moby Dick de Herman Melville (si j'ai vu le film, ça compte?) et La gréve ou La révolte d'Atlas d'Ayn Rand (enfin traduit correctement en français en 1991).

Première fait une analyse des résultats ici...

vendredi 3 mai 2013

Que lit-on dans le métro?

Lundi, 6h du matin. Je dors encore. Pourtant, des milliers de braves sont déjà dans le métro de Montréal, plusieurs un livre à la main (si ce n'est pas une liseuse), prêt à affronter une nouvelle semaine de travail. Ils ne le savent pas, mais Marie-Christine Blais réalise ce matin-là une enquête informelle sur les habitudes de lecture des usagers du métro. Cela donne un panorama assez éclectique, à lire ici...

Lis-je n'importe quoi dans le métro? Pas tout à fait. Question côté pratique, d'abord, j'éviterai les trop gros bouquins. (J'ai donné jadis - dans tous les sens du terme - avec Les bienveillantes.) Je ne fais pas sinon de censure. Je peux aussi bien être en train de potasser un traité sur l'esthétique baroque pour préparer une conférence pré-concert qu'un premier roman (le boulot de rédac en chef de La Recrue ne cesse jamais), une pièce de théâtre d'ici ou même, à l'occasion, une BD (c'est dans le métro que j'ai lu l'effervescent La célibataire qui ne m'aura convaincue qu'à moitié et le très beau Jane, le renard et moi de Fanny Britt). Et vous, auriez-vous partagé avec Marie-Christine Blais votre lecture ce jour-là?

mercredi 16 janvier 2013

Adieu Yuli

Il nous a quittés, trop tôt, dans la nuit de lundi à mardi, à 73 ans, causant une onde de choc dans le milieu de la musique classique canadien. Violoncelliste, chef d’orchestre, fondateur d’I Musici de Montréal, pédagogue recherché, aimé du public aussi bien que des musiciens avec lesquels il a collaboré, celui que tout le monde n’appelait que Yuli était l’un des artistes les plus intègres qu’il m’ait été donné de rencontrer, l’un des plus humains aussi.

Je l'évoque sur le blogue Analekta.
Le voici dans Kodaly... Inoubliable!

jeudi 10 janvier 2013

Coup d'oeil philosophique sur les résolutions

Vous avez pris des résolutions la semaine dernière? Pensez-vous être capable de les tenir? Il y a de très fortes chances que, d'ici deux semaines, deux mois, vous flancherez. Pourquoi? Normand Baillargeon propose de mieux comprendre le phénomène en s'appuyant sur le travail de philosophes, d'Aristote à Sartre, de Socrate à Alain. À lire ici...

mardi 11 septembre 2012

Une mère pleurait son fils

Je m'en voudrais de ne pas partager un très bel hommage à Denis Blanchette qui, la semaine dernière perdait la vie aux mains d'un fou, puissant et par moments presque poétique, signé Rima Elkoury dans La Presse d'aujourd'hui.

« Le 5 septembre, une petite fille s'est réveillée sans père. Une mère s'est réveillée sans fils. Un peuple s'est réveillé dans l'effroi. Et la première femme premier ministre du Québec voyait sa victoire historique assombrie par une tragédie.
Autour de l'église Saint-Donat, où avait lieu la cérémonie de commémoration nationale en l'honneur de Denis Blanchette, une foule émue. Beaucoup avaient du mal à trouver les mots pour exprimer leur peine. Car que peut-on bien dire à une mère inconsolable qui a perdu son fils dans de telles circonstances? Que peut-on bien dire à ceux qui le pleurent et dont la vie est bouleversée à tout jamais? Comment expliquer l'inexplicable?
Il y a de ces moments où presque tous les mots sonnent creux. De ces moments où le seul réconfort d'une épaule vaut mieux que mille discours. De ces moments où le silence respectueux est le meilleur hommage qui soit. »

Pour lire l'article dans son intégralité...

vendredi 3 août 2012

Lire québécois

Parfois, on se surprend à lire de bonnes nouvelles dans notre quotidien (et je ne parle pas ici d'une nouvelle médaille canadienne ou du déclenchement des élections). Ce matin, j'ai ainsi lu jusqu'à la fin l'article de La Presse traitant du numérique. Pourtant, je ne possède pas de liseuse, même si je lis à l'occasion à l'écran en format PDF (ou certaines copies de livres anciens sur l'un des divers sites spécialisés dans le format). Ce qui m'a surtout accrochée, c'est que le prêt numérique a semblé bondir grâce à l'ajout de livres québécois au catalogue. Je cite ici Maryse Trudeau, directrice des acquisitions et du traitement documentaire de la collection universelle de la Grande Bibliothèque:
« Nous avions déjà des livres français et anglais disponibles pour le prêt numérique. Mais la disponibilité des livres québécois a vraiment fait connaître cette possibilité chez nos abonnés. Et cet été, on voit que les gens partent en vacances avec leurs livres numériques de la bibliothèque. » 
Elle explique plus loin dans l'article qu'au départ, il n'y avait que 1000 titres québécois, mais qu'ils étaient toujours sortis (vous disposez de trois semaines pour lire le document, qui disparait automatiquement de votre liseuse une fois la durée du prêt écoulée et un autre lecteur peut alors le télécharger). Les membres de l'Association nationale des éditeurs de livres ont semblé accepter que le prêt numérique ne nuit pas à leurs ventes (pas plus que les prêts en bibliothèque), les grands emprunteurs (on se croirait dans une chronique finances!) se procurant également plusieurs titres en librairie.

Bien sûr, en tant que rédactrice en chef de La recrue du mois, webzine consacré au premier roman québécois (qui tient sa rencontre annuelle demain), je me réjouis de savoir qu'on semble lire de plus en plus québécois. De plus, si au début du webzine, les gens m'offraient tout au plus une moue compatissante quand je leur expliquais que je lisais non seulement québécois mais de la nouvelle littérature, aujourd'hui, presque cinq ans après, on m'écoute avec attention et parfois, même - ciel! -, mon interlocuteur a lu l'un ou l'autre des titres récents. Un petit pas pour le lecteur, un grand pas pour la littérature québécoise!

Pour lire l'article dans son intégralité...
Si vous souhaitez vous joindre à la dynamique équipe de La Recrue, n'hésitez pas à me contacter ici...

jeudi 24 mai 2012

Concert de casseroles

J'en ai croisés hier, vers 20 h, bien loin du centre-ville, cuillères de bois et casseroles à la main, le sourire aux lèvres, sur leur trottoir, sur leur balcon. Taper son mécontentement envers l'état, mais avec le sourire. Les voisins échangent quelques politesses, on en profite peut-être pour commenter l'actualité (mais comment sortira-t-on de cette crise sociale?) et, l'air de rien, prendre des nouvelles du petit dernier.
« Si, au lieu d'attiser les foules par son absence et son mutisme, Jean Charest (avec son cabinet) descendait voir un peu ce qui se passe réellement dans la rue, pour une fois, il verrait ce que voient tous ceux qui se donnent la peine de regarder: un mouvement devenu, en très très grande partie, une sorte de grande fête, de festival où le sujet n'est pas le jazz ou le rire, mais plutôt l'expression citoyenne », explique Marie-Claude Lortie dans La Presse aujourd'hui.
Francesco Bandarin, sous-directeur général à la culture à l'UNESCO, en visite à Montréal, y trouve même un parfum de Carnaval à Rio. (Y procède-t-on à près de 500 arrestations par soir? La 30e manifestation nocturne d'hier en a compté 487.) L'anthropologue Serge Bouchard affirme quant à lui que les Québécois sont en train de « découvrir le plaisir d'être dans la rue, de respirer et d'exister collectivement ». Ce serait déjà un immense pas... La question des frais de scolarité est devenue parfaitement secondaire et, de fait, le mouvement, n'a plus grand chose de rationnel, que l'on considère les discussions véhémentes, les lettres ouvertes qui ne s'appuient bien souvent sur aucune logique (dans la catégorie « pensée parfaitement articulée » par contre, je ne peux que vous recommander la lecture de celle cosignée par Gordon Lefebvre, enseignant à la retraite, et Éric Martin, professeur de philosophie au collège Édouard-Montpetit, parue hier dans Le Devoir), les choix de société que l'on a refusés jusqu'ici de faire, les questions que l'on ne s'est jamais posées en tant que nation. Marie-Claude Lortie résume:

« On est dans un univers qui relève du cri du cœur et des symboles. On ne demande plus un gel des droits de scolarité, on demande du respect pour les gens dans la rue, un signe démontrant que leur colère n'a pas été méprisée, mais bien entendue et prise au sérieux. »
 Pour lire son article dans l'intégralité...

mercredi 3 août 2011

Les boules roses

Parce que le plaisir est fait pour être partagé, je pique cette vidéo découverte sur le blogue de mon ami No...
Un regard tendre, respectueux, inclusif, sur le Village et la vie qui y bat, inspiré de l’œuvre concept de Claude Cormier. Une très belle mise en images et en contexte de Lezz, portée par la musique de Groenland.


Les Boules Roses from UbiqueMedia on Vimeo.

vendredi 8 avril 2011

Des titres qui me font de l'oeil

Cela faisait un bon moment qu'autant de titres ne m'avaient interpellée. Peut-être parce que j'avais décidé d'être raisonnable et de tenter de remporter une bataille contre ma PAL (impossible de considérer que je réussisse un jour à la faire disparaître entièrement, j'ai accepté la donne), plutôt que de « regarder ailleurs », j'avais jeté un regard presque désabusé sur le cahier lectures des quotidiens depuis quelque temps. Mais là, la tentation commence à être passablement forte. Encore, ce matin, j'aurais pu céder.

Il y a ainsi le semble-t-il très beau premier roman de Miguel Syjuco, Illustrado. L'entrevue publiée avec l'auteur donne envie de connaître l'œuvre, il faut l'admettre. « Parce que le livre a une structure un peu chaotique, j'ai emprunté l'idée de motifs qu'on trouve dans la musique classique pour créer un sentiment d'unité. Peu importe les instruments, ces motifs se répètent: le passage à la maturité, la révolution, la responsabilité sociale envers son pays, l'exil, la relation entre un enfant et ceux qui l'ont élevé », explique-t-il. Inutile de nier que tout cela m'interpelle... Et j'admets avoir réfléchi longuement après avoir lu le passage suivant: « Peut-être parce que je viens d'un pays du Tiers-Monde, je trouve amusant de voir comment, en Amérique du Nord particulièrement, on a le luxe de pouvoir écrire à propos de petits drames domestiques, des ruptures, la mort de l'être aimé, souligne l'auteur. Bien sûr, c'est une partie de l'expérience humaine et cela fait partie de mon livre aussi. Mais c'est le travail d'un pays à l'aise, confortable. Parfois, il y a une tendance à oublier la relation entre le personnage et sa société. J'ai toujours cru que la responsabilité de l'écrivain était d'aller dans le monde et d'en rendre compte, selon sa perspective. J'aimerais voir un roman sur les soldats canadiens en Afghanistan, sur les aides domestiques, davantage de livres sur les Premières nations.. »

Il y a aussi le deuxième roman de Christine Eddie. Réussira-t-elle à charmer autant qu'avec ses Carnets de Douglas, un titre lui aussi conçu de façon plutôt musicale (et non pas seulement parce qu'il y est question à un moment d'une clarinette)? Josée Lapointe s'entretient avec l'auteure, qui admet ne pas avoir la patience d'écrire ici...

Et puis, il y aurait bien le plaisir (presque) coupable de lire Les imperfectionnistes de Tom Rachman, un autre premier roman salué, qui traite des magouilles des salles de rédaction... ou encore l'impression de voler du temps au temps en feuilletant le dernier Robert Lalonde, Le seul instant. Soupirs... tant de tentations auxquelles résister!

jeudi 10 mars 2011

L'ego est dans le frigo

Votre maison est votre havre de protection et plusieurs analystes se sont déjà penchés sur ce que votre intérieur révélait sur vous. En tentant de répondre à cette question (la série « In your room »), la photographe Stéphanie de Rougé s'est d'abord rendu compte que, dans les villes modernes qui sont devenues les nôtres, plusieurs trouvaient refuge sur leurs toits (ce qui lui a inspiré la série « On your roof »).

Elle a décidé de briser le dernier tabou, celui du partage du frigo (« In your fridge »). Elle raconte d'ailleurs que la plupart de ses sujets étaient particulièrement réticents à lui ouvrir les portes de leur réfrigérateur, lui proposant de revenir le lendemain ou refusant carrément d'obtempérer (et ce, après une séance photo « régulière »). Cela donne une série de portraits fascinants, qu'on peut visualiser sur le site du Monde Magazine parce que, oui, on peut vraiment trouver de tout dans un frigo, des bouteilles de champagne aux vêtements ou aux autels élevés à Barbie.

Vous souhaitez en savoir plus sur cette artiste qui travaille principalement à New York (et y a même ouvert une école de photographie pour enfants)? Visitez son site ici...

dimanche 14 mars 2010

Le violon brisé

Son attitude et son style me laissent habituellement assez mitigée mais cette fois, Patrick Lagacé a su me convaincre, avec cette histoire d'itinérant musicien. Si on réalisait que derrière chaque regard halluciné se cache une histoire souvent d'une tristesse infinie, le village de la ville en serait irrémédiablement transformé. À lire ici...

mardi 26 janvier 2010

Do-ré-mi

Parce que je suis une fan finie de The Sound of Music (j'ai fini par m'acheter le DVD quelques jours avant Noël, cadeau de moi à moi) et que les flashmobs me mettent de bonne humeur, je partage avec vous celle-ci. On oubliera ainsi la grisaille quelques minutes, non? Je vous mets au défi de ne pas au moins fredonner quand vous visionnerez la vidéo.

lundi 18 janvier 2010

Blogosphère littéraire sous la loupe

Les blogues littéraires sont nombreux, comme en témoigne ce « recensement » établi il y a quelque temps par la presque mythique Cuné. Si le lecteur moyen y trouve son compte, la presse traditionnelle a jusqu'ici levé le nez - et très haut avec ça - sur le phénomène, usant d'épithètes parfois peu sympathiques, s'insurgeant contre le fait que la critique littéraire devait être faite par des professionnels et non de vulgaires amateurs. Vous me direz que je suis un peu assise entre deux chaises là-dessus, puisque je publie dans la presse écrite des critiques mais pour moi, le terme d'« amateur » n'a jamais eu de connotation péjorative. Je l'admets volontiers: quand un(e) blogueur(se) que j'aime bien - ou, encore mieux, un(e) ami(e) - me vante avec enthousiasme un bouquin, il y a plus de chances que je craque que si j'ai lu un article pointu dans un magazine spécialisé.

Le célèbre Télérama dédie un article de fond au phénomène, Très à la page, les amazones de la blogosphère! (Mais oui, pardonnez le féminin, messieurs, car vous n'êtes pas très nombreux!) Pour lire, c'est ici...

lundi 4 janvier 2010

Choc

Retour à la « vraie vie » ce matin, ce qui veut dire des recherches Internet afin de pouvoir rédiger mes prochaines notes de programme et alimenter le blogue Analekta en nouveautés (dont l'annonce du premier concert de l'Orchestre national de diffusion du Canada sur Internet, le 8 janvier prochain). Et là, paf, jab à la mâchoire, j'apprends la mort de Lhasa de Sela des suites du cancer du sein. Et moi qui pensais vous parler d'une lecture « légère » ce matin, je repasserai...

Je ne suis peut-être pas une vraie fan mais me souviens encore avec émotion d'un concert de l'artiste, en tout début de sa carrière: une voix si particulière, presque ensorcelante, une présence scénique comme bien peu d'autres et un univers presque magique. Vous pouvez lire la nouvelle dans La Presse ici. Je vous laisse plutôt en compagnie de sa voix, qui transcende un texte essentiel, My Name... Les paroles sont ici.

EDIT: Claudio, qui la connaissait mieux que moi, lui rend hommage par là...

samedi 5 décembre 2009

Chez les autres...

Il y a de ces jours où je repère plein de trucs intéressants chez les autres... Alors, tiens, pourquoi pas, je partage!

Lu chez Le délivré, le blogue de l'inspirée Librairie Monet, les top 5 des libraires. Mercredi et jeudi, nous avons respectivement eu droit aux coups de cœur BD et jeunesse, hier, romans et essais. Je suis obligée d'admettre que j'ai lu bien peu de titres dans ces listes, qu'aucun ne se retrouve dans ma PAL mais que quelques-uns me font de l'oeil après avoir consulté les listes. Et vous, ça vous inspire?

J'ai été assez estomaquée par ma lecture de l'article de Vincent Marissal, Une bibliothèque, non merci!, paru dans La Presse d'aujourd'hui. J'admets volontiers que j'ai tout raté de cette incroyable chicane de village qui semble même avoir transformé des amis en fervents ennemis. Mais quand même! En résumé: la ville de Baie-des-Sables s'est vu proposer une toute nouvelle bibliothèque, presque entièrement payée par le gouvernement, mais la population s'est rebiffée. Après un référendum, des menaces à peine voilées aux conseillers municipaux en accord avec le projet, le tout a fini par tomber à l'eau... Sidérant!

Dans la même édition du journal, j'ai été très troublée par la chronique de Marie-Claude Lortie, Tous victimes de l'attentat du 6-12. Parce que c'est encore très frais dans ma mémoire, 20 ans plus tard et aussi parce que c'est toujours aussi étrangement perçu pour une jeune femme de choisir d'étudier dans un domaine traditionnellement masculin. (Ma nièce aînée, née quelques années à peine avant l'attentat, termine son baccalauréat en génie ces jours-ci et, oui, elle fait encore partie de la minorité très visible.) Devrait-on ressusciter le féminisme pur et dur? À lire ici...

samedi 24 octobre 2009

Un Strad dans le métro... prise 2

Mardi le 20 octobre, si vous avez emprunté le métro en après-midi à la station Berri-UQAM, vous avez peut-être bien eu droit à un concert exceptionnel. Titillé sans doute par l'expérience réalisée par Joshua Bell dans le métro de Washington, le quotidien La Presse a décidé de retenter le coup, cette fois avec Alexandre da Costa, bientôt 30 ans, l'un des jeunes violonistes canadiens les plus en vue, invité de l'OSM la semaine prochaine.

Pendant 55 minutes, notre musicien a donc joué, incognito, en jeans et en chandail décontract (lui qui ne porte habituellement que des chemises!) des œuvres de Kreisler, Tchaïkovski, Bach et John Williams. Et alors? Les Montréalais sont-ils plus « cultivés » que les habitants de Washington? Les fans se sont-ils arrachés le t-shirt de la « vedette »? Pas tout à fait, mais quand même...

Si le violoniste n'a été reconnu que par quelqu'un du milieu, plusieurs personnes se sont révélées séduites par son jeu et l'éclat de son Stradivarius. Certaines personnes se sont vraiment arrêtées pour profiter du concert. Mieux: une jeune étudiante a texté en vitesse ses copains pour qu'ils viennnent aussitôt entendre le prodige (Alexandre étant l'un des rares à avoir plutôt bien négocié son passage vers l'âge adulte). Morale de cette histoire: ce sont essentiellement les jeunes qui ont craqué pour son jeu. Après, on essaiera de me faire croire qu'ils sont nécessairement indifférents à ce genre de stimuli.

On peut lire l'article de Nathalie Petrowski ici, l'analyse de la philosophe Mélissa Thériault ici plutôt et des réactions de passants là. Il y a fort à parier qu'Alexandre ressentira des émotions bien différentes quand il montera sur la scène de Wilfrid-Pelletier mardi soir, « protégé » par le décorum et le silence attentif.

vendredi 23 octobre 2009

Musique et peinture

Parfois, il y a de ces initiatives tout à fait séduisantes, qui permettent à deux formes d'art de s'allier. C'est le cas ici de la musique et de la peinture, qui se complètent admirablement. Fana de couleurs, Messiaen aurait été content... Après ça, on viendra me dire que la musique contemporaine est rébarbative, pfff!