Parfois, on se surprend à lire de bonnes nouvelles dans notre quotidien (et je ne parle pas ici d'une nouvelle médaille canadienne ou du déclenchement des élections). Ce matin, j'ai ainsi lu jusqu'à la fin l'article de
La Presse traitant du numérique. Pourtant, je ne possède pas de liseuse, même si je lis à l'occasion à l'écran en format PDF (ou certaines copies de livres anciens sur l'un des divers sites spécialisés dans le format). Ce qui m'a surtout accrochée, c'est que le prêt numérique a semblé bondir grâce à l'ajout de livres québécois au catalogue. Je cite ici Maryse Trudeau, directrice des acquisitions et
du traitement documentaire de la collection universelle de la Grande
Bibliothèque:
« Nous avions déjà des livres français et anglais disponibles pour le
prêt numérique. Mais la disponibilité des livres québécois a vraiment fait connaître cette possibilité chez nos abonnés. Et cet été, on voit que les gens partent en vacances avec leurs
livres numériques de la bibliothèque. »
Elle explique plus loin dans l'article qu'au départ, il n'y avait que 1000 titres québécois, mais qu'ils étaient toujours sortis (vous disposez de trois semaines pour lire le document, qui disparait automatiquement de votre liseuse une fois la durée du prêt écoulée et un autre lecteur peut alors le télécharger). Les membres de l'Association nationale des éditeurs de livres ont semblé accepter que le prêt numérique ne nuit pas à leurs ventes (pas plus que les prêts en bibliothèque), les grands emprunteurs (on se croirait dans une chronique finances!) se procurant également plusieurs titres en librairie.
Bien sûr, en tant que rédactrice en chef de
La recrue du mois, webzine consacré au premier roman québécois (qui tient sa rencontre annuelle demain), je me réjouis de savoir qu'on semble lire de plus en plus québécois. De plus, si au début du webzine, les gens m'offraient tout au plus une moue compatissante quand je leur expliquais que je lisais non seulement québécois mais de la nouvelle littérature, aujourd'hui, presque cinq ans après, on m'écoute avec attention et parfois, même - ciel! -, mon interlocuteur a lu l'un ou l'autre des titres récents. Un petit pas pour le lecteur, un grand pas pour la littérature québécoise!
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