Certains livres continuent de nous hanter ou de nous secouer pendant des semaines, voire des mois. D’autres sont dévorés en quelques heures, sourire aux lèvres, mais tombent assez rapidement dans le domaine sinon de l’oubli du moins du souvenir flou. C’est le cas de La massothérapeute, premier roman pourtant plutôt réussi de Maia Loinaz.
On y retrouve les ingrédients essentiels à tout roman de chick lit qui se respecte : une héroïne plutôt ordinaire qui manque de pot en amour, la présence d’un beau ténébreux, certains revirements cocasses de situations. Loinaz y intègre aussi des questionnements existentiels intéressants et une peinture décapante d’un milieu auquel bien peu de gens ont accès de l’intérieur (celui de la massothérapie et des thérapies alternatives). L’écriture, d’un niveau nettement supérieur à ce qu’on retrouve habituellement dans ce genre d’ouvrage, se révèle maîtrisée, les clins d’œil complices s’intégrant fort naturellement à la trame narrative. Les personnages sont savoureux, fortement typés mais somme toute assez prévisibles. Une chose reste certaine : on n’écoutera plus jamais ces insipides musiques nouvel âge d’une même oreille et, la prochaine fois qu’on s’abandonnera aux mains plus ou moins expertes d’un(e) massothérapeute, on saura que, bien sûr, quelqu’un qui au fond nous ressemble se cache derrière.
Ce qu'en ont pensé les autres collaborateurs de La Recrue...
2 commentaires:
J'ai failli le lire avec vous, celui-là... puis j'ai fait le décompte de la pile... et j'ai changé d'idée!!! Bizarre, non!
Ah! la fameuse culpabilité face à la PAL... ;-)
Enregistrer un commentaire