Je dors encore comme une marmotte mais n'ai plus besoin de siestes en journée, ce qui me laisse du temps pour faire du cinéma de rattrapage (selon les inspirations des postes de films) et, ciel, quel concept inusité, lire au salon. Je sais, c'est standard, non, d'avaler des dizaines de pages, pelotonné sur son canapé. Du moins, plusieurs en parlent comme d'un plaisir de la vie. Eh bien, ils ont raison! Ma vie professionnelle est si folle que je dois généralement me rabattre sur deux endroits pour pratiquer mon sport préféré: les transports en commun (attention de ne pas rater la station ou même la marche d'escalier quand le chapitre n'est pas terminé une fois arrivé!) et mon lit. Mais là, de pouvoir un livre presque en entier en un après-midi, dans un calme relatif, c'est rudement sympa!
Je reviendrai peut-être à ce titre quand les commentaires de lecture de La Recrue seront publiés et articulerai alors un « vrai » commentaire de lecture, mais déjà, à chaud, comme ça, L'homme blanc de Perrine Leblanc est un premier roman remarquable. On n'y dénote peut-être pas une maîtrise éblouissante des figures de style (mes petits post-it sont restés sagement en couverture) ou même une structure narrative inusitée. Pourtant, voilà un livre qui possède quelque chose de rare: il réussit à nous faire plonger dans un univers, une époque, des lieux qui n'ont rien à voir avec ceux fréquentés par les auteurs habituellement. Pas de portrait sociologique de l'époque actuelle, aucun détour par l'autofiction, un refus d'aligner des phrases vides de sens. Un récit de vie - certes marginal -, un personnage qui aurait pu être rébarbatif mais auquel on s'attache pourtant en quelques pages... et le plaisir de se faire raconter une histoire.
2 commentaires:
Bon séjour sur ton canapé Lucie ;-) Je prescris du repos, du repos, encore du repos... et beaucoup de lecture !
Merci Doc Margotte :)
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