Ce premier recueil de Nicolas Lauzon m'a accompagné pendant des semaines. Je le glissais dans mon sac, histoire de glaner quelques vers, de me sentir à la fois dépaysé et en conversation avec un voisin. On y retrouve le Grand nord, mais pourtant, jamais on n'a une vraie impression de dépaysement total. Les liens que nous entretenus avec l'autre ne se ressemblent-ils pas toujours un peu?
Au fil des mois, les pages ont changé de couleur, se sont cornées sans que j'y prête attention. Un livre doudou d'une certaine façon, auquel j'ai donné le coup de grâce par une journée de pluie, oubliant de le le protéger, les pages se gondolant sous la pluie. L'auteur saura me pardonner, je l'espère.
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