Je crois bien avoir pris à partie tous les musiciens et mélomanes rencontrés au cours de la dernière semaine, au sujet de ma « montée de lait » versus l'article d'Arthur Kaptainis. On vient de me faire suivre un article plutôt intéressant paru dans La Voix de l'Est et qui traite d'un autre problème, peut-être bien connexe, et qui mène à une autre sorte d'élitisme, financière celle-là.
Je suis privilégiée et peux disposer en général de billets de presse pour assister aux concerts qui m'intéressent. Par contre, je ne suis pas aveugle - ni totalement inconsciente - et suis capable de lire le montant inscrit sur le billet offert (et réaliser qu'il n'est jamais entièrement gratuit puisqu'on attend une critique, un prépapier ou un retour d'ascenseur éventuel). Quand le concert est exceptionnel (ceux de Brendel entrent définitivement dans cette catégorie et je n'ai pas hésité à payer mon billet à plus d'une reprise pour l'entendre), on n'hésite pas. Mais quand on a droit à un concert très moyen, n'est-on pas en droit de rechigner un brin? La démocratisation de la musique classique passe certes aussi par là... Lire l'article de Marie-Ève Lambert...
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