Le livre m'avait été fortement recommandé par un ami, qui m'avait indiqué que je serais vraisemblablement séduite par la forme. J'admets avoir froncé les sourcils après avoir entendu le titre cependant. Hum... parlerions-nous d'un truc hypocalorique, hyperfestif, une lecture « zéro de quotient intellectuel » (ou peut-être maximum 2 ou 3)? Eh bien, non, pas du tout!
Oui, le livre traite des aventures sentimentales d'une jeune femme qui fait d'abord carrière dans le monde de l'édition puis se réoriente. Oui, le livre se passe à New York mais n'a rien à voir avec Sex in the City. À travers une série de vignettes, presque dissociables et qu'on peut traiter à la fois comme des chapitres du livre ou des nouvelles dont l'héroïne serait souvent le même personnage, on apprivoise un parcours et, surtout, on s'attache très rapidement. Le ton est parfois désinvolte, parfois poignant (notamment lors d'un magnifique récit d'un combat contre le cancer du sein, réalisé avec grande délicatesse). La narration est parfois au « je », à la troisième personne du singulier, au « vous ». Pourtant, le tout reste d'une grande cohérence et, s'il fait sourire à l'occasion, ne se dissipe pas en quelques secondes dans l'air du temps. Comme quoi, comme l'affirme le dicton anglais, on ne peut pas (toujours) juger un livre par sa couverture (ou son titre).
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