Qualifié par la metteure en scène Angela Konrad d’opérette trash (l’appellation anglaise punk operetta me semble plus juste), What bloody man is that
se révèle un objet foisonnant, qui intègre aussi bien la physicalité de
Grotowski que le théâtre de la cruauté d’Artaud ou la distanciation de
Brecht, auteur que la metteure en scène allemande, maintenant installée à
Montréal, a monté et démonté à quelques reprises. Il est d’ailleurs
essentiellement question ici de déconstruction, de réinterprétation d’un
mythe, geste qui s’inscrit dans la lignée d’Heiner Müller. Les
personnages de Macbeth et de Lady Macbeth font maintenant suffisamment
partie de l’imaginaire collectif pour qu’Angela Konrad puisse se servir
du couple comme d’un thème jamais entendu dans son intégralité,
néanmoins intelligible, sur lequel elle érige une structure narrative
cohérente entre théâtre, comédie musicale, cabaret, spoken word, cirque
et cinéma parfois porno.
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