Dans
Le seul instant, Robert Lalonde propose un journal de réflexion plutôt que de création, qui contient nombre de citations percutantes, toujours aussi pertinentes aujourd'hui qu'au moment où elles avaient été écrites. J'en partage quelques-unes ici.
« Être écrivain, c’est devenir un autre. Être écrivain, c’est devenir quelqu’un d’étrange, un étranger : il faut se mettre à se traduire soi-même. » (Enrique Vila-Matas)
« Si ce que l’on fait donne sur l’infini, si on voit le travail avoir sa raison d’être et continuer au-delà, on travaille plus sereinement. » (Van Gogh à son frère Théo)
« Tout le visible tient à l’invisible, l’audible à l’inaudible, le sensible au non-sensible. Peut-être le pensable tient-il à l’impensable? » (Novalis)
« Nous nous racontons tous l’histoire de notre vie dans l’illusion de continuer à être nous-mêmes. Nous vivons dans l’idée que nous ne pouvons pas nous connaître, mais que nous pouvons nous raconter. » (Vila-Matas)
« Seuls les peintres survivent au soleil : ils le capturent grâce aux pigments floraux de leurs peintures et aux poils animaux de leurs pinceaux. Les peintres sont des êtres de la lumière et de la terre. Les écrivains sont des créatures de l’océan : notre encre provient des monstrueux calamars tapis dans les profondeurs. » (Martin Page, De la pluie)
1 commentaire:
j'aime bien la citation de Van Gogh. Quelle époque riche en échange entre peintres, entre écrivains.
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