Après avoir passé de longues heures passées dans les mots, à établir des liens entre musique classique et autofiction, écouter des communications de spécialistes, échanger sur nos lectures ou nos recherches, il fait bon de retrouver le piano.
À quelques jours à peine du concert des élèves, j'avais peur de m'assoir à l'instrument hier, après plus d'une semaine passée loin de la bête - ou de la belle, selon l'humeur de l'instrument. C'est peut-être bien parce que j'ai l'impression d'arriver de voyage (avec ce que cela implique d'émotions mixtes), même si je n'ai pas quitté le sol montréalais. À la place, l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la France et l'Italie sont venus à moi. Une effervescence de rencontres, de lieux vus autrement, des discussions qui auraient pu se poursuivre pendant des heures, de furieux fous rires, une curiosité de connaître l'autre, l'ailleurs.
Je commençais déjà à considérer un plan B ou C (moins astreignant) d’œuvre à interpréter en clôture de concert dimanche mais le piano, compréhensif, ne m'en a pas tenu rigueur, quel bonheur! Je maintiendrai donc mon choix initial, duquel la littérature n'est nullement exclu, puisque pour écrire Vallée d'Obermann, Liszt s'est inspiré d'un roman épistolaire de Senancourt.
2 commentaires:
j'étais hier avec la Tocata, elle est de bonne compagnie et j'ai bien sûr pensé à toi :)
Laquelle? C'est un peu flou... ;-)
Contente que la musique nous unisse, à des milliers de kilomètres de distance.
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