lundi 31 décembre 2012

Au revoir 2012

Dernier jour de l'année, l'heure des bilans a sonné. Si j'aime bien biffer des éléments sur une liste, je n'adopterai pas cette forme ici, puisque je ne comprends pas la pertinence de positionner des instants, des émotions. Comment peut-on dire que tel bouleversement est plus important que tel questionnement? Parlons plutôt, comme en musique, de temps forts.

Concerts classiques
 
Le seul concert peut-être que je retiendrai de bout en bout est le récital de Perahia, qui nous a donné une grande leçon d'architecture et de poésie. Un jeu pas toujours parfait - humain, quoi! -, mais des moments de sublime beauté, dont un rappel absolument parfait. Sinon, impossible d'oublier le mouvement lent de la Sonate opus 5 de Brahms sous les doigts de Stephen Hough et le rappel donné par Menahem Pressler et ses amis, mouvement lent du Quatuor de Brahms (décidément), qui m'a complètement bouleversée.

Musique contemporaine

Je viens de revoir la liste des billets consacrés au cours de 2012 aux créations (ainsi qu'à quelques reprises). Comment faire un choix ici? Il me semble que tous les événements de musique contemporaine auxquels j'ai assisté cette année m'ont allumée, à un niveau ou un autre. Instants, pêle-mêle, qui remontent à la surface: le concert Xenakis présenté par l'ECM+ avec le percussionniste Olivier Maranda et cette foule qui se pressait comme à un véritable show rock, le triplé de concerts de Louise Bessette qui soulignait ses 30 ans de carrière, la soirée Denis Gougeon du Quatuor Molinari, mariage réussi entre musique et poésie, la découverte de l'univers de la compositrice Cassandra Miller, la création de Maxime McKinley et DJ Champion présentée par l'OSM (que j'aurai entendu à deux reprises, la deuxième avec un plaisir total) et le concert Antiphonaire de Magnitude 6.

Téléchargements
 

Catégorie éclectique, s'il en est une... Dans mon iTunes cette année, ont beaucoup tourné: le dernier album d'Adam Cohen (que j'ai vu en spectacle), la trame sonore de Pina de Wim Wenders, Going to Where the Teatrees are de Peter von Poehl, Massoma de Kool Bass, Yo de Roberto Fonseca, Agadez de Bombino (après avoir vu le film au Festival Vues d'Afrique), Infra de Max Richter, Letter to the Lord d'Irma et tous les albums de Richard Bona.

Expos

N'espérez pas que je vous parle de l'exposition des impressionnismes, actuellement à l'affiche au Musée des beaux-arts de Montréal, dont je ne retiens que fort peu de (belles) choses. Par contre, je ne peux oublier l'exposition Gerhard Richter au Centre Pompidou (plaisir prolongé par le visionnement du film Gerhard Richter: Painting consacré au peintre allemand) et, à Montréal, la découverte de l'univers de Mathieu Laca.

Théâtre

Je vais souvent au théâtre, principalement pour le compte de la revue JEU, mais ne vous en parle pas toujours (résolution 2013 peut-être à prendre?). Quelques très belles productions cette année. Si je ne devais qu'en retenir trois: Christine la reine garçon bien sûr, mais aussi Dieu est un DJ de Falk Richter, présenté à la SAT, Lui étant à Montréal et Elle à Lausanne, ainsi que Guerre de Lars Norén, première production du Théâtre de l'Embrasure (critiques dans le numéro courant et le prochain numéro de la revue).

Je vous reviens en 2013 avec mon bilan lectures. Guten Rutsch! (littéralement, bonne glissade... dans la nouvelle année!)

4 commentaires:

lewerentz a dit…

Bonne année 2013, Lucie !

Lucie a dit…

Toi aussi, Lewerentz!

Lali a dit…

Lucie,

Je t'admire de savoir faire un tel bilan! (J'ai essayé, je n'y arrive pas...)

Je ne peux que te souhaiter des découvertes et des plaisirs artistiques et éclectiques pour 2013.
Et d'avoir le temps de les partager avec nous!

Lucie a dit…

J'ai certainement oublié des trucs, mais j'ai laissé remonter à la surface les moments les plus forts. Bonne année à toi!