mercredi 21 janvier 2009

Les mots pour le dire

Hier, journée où l'Histoire, celle avec un grand h, s'écrit, à 1 000 km d'ici à peine. On s'attendait à un discours coup de cœur, qui susciterait les vivats de la foule aux trois phrases, avec de multiples références à Abraham Lincoln, idole du 44e président des États-Unis. On a plutôt droit à un texte senti, inspiré, qui se laisse apprécier par strates. Passera-t-il à l'histoire et se retrouvera-t-il dans un prochain livre dédié aux discours qui ont marqué leur époque? Peut-être pas... Il faut néanmoins ouvrir les oreilles, le coeur, et accepter d'y croire, ne serait-ce que quelques heures.

« Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d'hindous, et d'athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l'amertume d'une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les États-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l'élan d'une nouvelle ère de paix. »


On peut retrouver le discours intégral, en traduction française (merci France-Presse), ici...

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