Photo: Audrée Mondou |
Fondé en 2009, le collectif Les langues baladeuses privilégie une approche pluridisciplinaire, axée sur le théâtre. Après avoir exploré les liens avec la danse dansPour le meilleur…, il se tourne cette fois vers la bande dessinée avec Encré, qui suit le destin de cinq personnages, menant des vies plus ou moins parallèles dans une métropole nord-américaine, qu’elle soit Montréal ou New York, un distinct parfum de Will Eisner se dégageant du tout.
Photo: Audrée Mondou |
On y retrouve ainsi Mimi, vieille fille asociale qui aimerait bien voir concrétisé le message trouvé dans son biscuit de fortune: «Vous devriez rencontrer quelqu’un.» Il y a aussi Michel, vieil homme revenu de tout, qui attend avec impatience la mort. Caroline et Sébastien adorent la course à pied, mais semblent quant à eux incapables d’accepter entièrement l’amour qui les unit. L’homme qui dessine devient ici un deus ex machinaessentiel au déroulement de ces histoires qui s’imbriquent les unes dans les autres, lui qui, à force de regarder vivre les gens de son quartier, a décidé de modifier la trajectoire de certains au gré de son inspiration. Après tout, «l’imagination ne se contrôle définitivement pas.»
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