« Prenez-moi comme je crie, quand je crois que je chante. » On l’a peut-être déjà oublié, mais Pauline Julien, en plus de connaître une carrière stellaire, était de tous les combats, pour la condition des femmes, la naissance d’un pays, la dignité dans la maladie, choisissant de prendre de vitesse une aphasie dégénérative qui la privait de son essence même. Dans T’en souviens-tu, Pauline?, spectacle protéiforme qui séduit autant qu’il déroute, le personnage aux multiples facettes, mais surtout la femme portée par ses convictions, pétrie de contradictions, devient égérie, voix de ce Printemps érable qui n’a pu entièrement s’assumer, mais aussi confidente d’Audrée, double de la comédienne et auteure du texte.
Audrée Southière refuse pourtant de signer un spectacle hommage nostalgique (à en juger par l’âge de ceux présents dans la salle ce jour-là, tous avaient visiblement déjà entendu la chanteuse sur disque ou en concert), mais on ne peut que vibrer quand elle entonne certaines des chansons de Pauline Julien avec une intensité remarquable et un grain de voix qui trouble et fait mouche.
Le reste de ma critique est sur le site de la revue Jeu
Jusqu'au 19 avril au Studio de l'Espace libre
En complément, deux chansons interprétées par Pauline Julien. J'admets que le spectacle m'a poussé à plonger dans l'univers de la chanteuse, particulièrement foisonnant.
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