Photo: Maxime Paré-Fortin |
« I need a hero », chantait Bonnie Tyler il y a quelques décennies (hit qui aurait très bien se retrouver dans la liste de titres d'ailleurs). Où le trouver? Parmi les spectateurs qui auront transmis leurs prières (cinq choix tirés dans un répertoire allant de Je t'aime moi non plus de Gainsbourg à une chanson des Beastie Boys, en passant par la Lambada et Father and Son de Cat Stevens) grâce à leur téléphone intelligent (ou à celui de la copine qui les accompagne, comme cela a été mon cas). Pendant que ceux-ci votent, Orphée le barde (Jean-François Malo) se promène au milieu des porteurs de chapeaux d'anniversaire de carton, visiblement perplexes quant à la suite des événements, mais le sourire aux lèvres.
Photo: Maxime Paré-Fortin |
Je m'en voudrais de révéler les détours narratifs pris ici par Félix-Antoine Boutin qui dispose assurément d'une voix dramaturgique affirmée, le plaisir du jeu pour les spectateurs étant à la base même de la proposition. Oui, certains segments pourraient être légèrement resserrés, certaines redites éliminées, mais cela sera sans doute ajusté lors des prochaines représentations, car je ne pense pas me transformer en oracle en affirmant que, tel le phénix, ce spectacle renaîtra de ses cendres (du moins, on le souhaite).
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