vendredi 14 septembre 2012

Le piano d'Horowitz

Ce géant du piano s'est éteint en 1989, mais il n'a pas été oublié. Ces jours-ci, son célèbre Steinway est en ville. Quelques chanceux ont pris rendez-vous chez Pianos Bolduc et ont pu toucher l'instrument, à travers quelques pages de Chopin, une sonate de Scarlatti, une Rhapsodie hongroise de Liszt ou peut-être bien le « Traümerei » de Schumann. Les plus timides se contenteront d'entendre l'instrument joué par d'autres, lors d'un concert donné ce soir au Conservatoire (les détails du programme ici).

Je vous propose de passer une heure et demie (ou quelques minutes) avec Vladimir Horowitz lui-même, immense artiste que j'ai eu la chance d'entendre en concert une seule fois, à Philadelphie, quelques années avant son décès. J'ai encore des souvenirs très vifs de la poésie qu'il avait insufflé à certaines pages du Carnaval de Schumann, même si la critique avait été lapidaire. (Oui, il a eu quelques trous de mémoire, les doigts étaient un peu moins agiles, mais il restait encore tout le reste.)


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