mardi 4 février 2014

Angela Hewitt: transmettre, rejoindre, partager

Photo: Karen Robinson
À l’âge où certains envisagent une préretraite ou parlent d’alléger leur horaire, Angela Hewitt ne compte certainement pas réduire le rythme au cours de la prochaine année. Son agenda de concerts la mènera aussi bien en Corée qu’à Hong Kong, Taipei (pour ses débuts là-bas), San Francisco, New York, Florence, Copenhague, Glyndebourne, Amsterdam, Berlin et peut-être bien Tokyo. Elle interprétera notamment dans plusieurs villes (dont Londres) le monumental Art de la fugue de Bach. Avec humour, elle confie qu’Air Canada venait de lui envoyer une carte pour souligner le 25e anniversaire de son programme Aéroplan, avec un sac de punaises, blanches pour les endroits visités, rouges pour ceux qui lui ferait envie : « Je ne pense pas qu’il y ait assez de punaises! »


En janvier par exemple, elle a joué et enregistré la Turangalïla-Symphonie de Messiaen avec l’Orchestre symphonique de la radio finnoise et Hannu Lintu. Une semaine après, elle retrouvait les ingénieurs du son d’Hyperion à Berlin pour graver le cinquième volet de son intégrale des sonates de Beethoven (le quatrième est paru peu avant Noël). Au cours des prochains mois, elle ne négligera pas non plus sa traversée des concertos de Mozart, dont le prochain volet, une collaboration avec l’Orchestre du Centre national des Arts d’Ottawa, enregistré l’été dernier, sera distribué en juillet, ou le répertoire français et romantique. De plus, elle se frottera pour la première fois sur disque aux sonates de Scarlatti. « Souhaitez-moi bonne chance pour choisir lesquelles parmi les 555 j’intégrerai à cet album! »

Vous pouvez lire la suite de cette entrevue, en couverture du numéro de février-mars de La Scena Musicale, ici (pages 6 à 9)

3 commentaires:

Danalyia a dit…

En lisant cet article, le souvenir m'est revenu de ce concert inoubliable où j'entendis une partie de la Turangalila symphonie, en plein air, lors du Festival d'Avignon. Le Maître était là, dans le public, tandis que son épouse jouait, vêtue d'une robe de mousseline dont les manches frémissaient au vent. Les partitions menaçaient de s'envoler. Atmosphère magique, mais orageuse : le concert s'acheva avant la fin de l'oeuvre, sous des trombes d'eau ! C'était en 1988. J'ai trouvé sur la Toile un article qui raconte cette fin d'après-midi mémorable...

impromptus littéraires a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Lucie a dit…

Wow, quelle histoire! Magnifique... J'en suis baba (et jalouse).