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Photo: Andrée Lanthier |
Écrit en plein apartheid en 1980 par J.M. Coetzee,
Waiting for the Barbarians
est devenu pour certains un texte daté, le personnage du magistrat,
incapable d’assumer ses convictions, qui consomme la femme plutôt qu’il
n’embrasse ses spécificités, ayant plus ou moins bien vieilli. Ayant
déjà interpellé le compositeur américain Philip Glass qui en a tiré un
opéra éponyme en 2005, il n’est sans doute pas surprenant que le metteur
en scène Alexandre Marine ait souhaité transformer le roman en objet
théâtral. Ce dernier nous offre ici une proposition forte, pertinente,
les références directes aux lieux ayant été gommées, instillant à la
pièce une portée universelle. Libre ensuite au spectateur d’admettre –
ou non – à qui il confie le rôle des Barbares dans son quotidien.
Vous pouvez lire la suite de ma critique sur le site de Jeu... Il vous reste une semaine pour voir la pièce.
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