Et si Monsieur Jourdain n’en était pas à ses premières tentatives
d’acquérir les manières des gens de qualité quand nous le rencontrons
sous la plume de Molière? Et s’il avait vécu en Nouvelle-France à
l’enfance et à l’adolescence, son père drapier ayant confectionné là-bas
des tenues pour la haute société? Et si, déjà, ayant négligé ses études
parce qu’il préférait jouer avec ses amis hurons, il avait eu besoin de
s’entourer de professeurs en tout genre, histoire d’être un tant soit
peu dégrossi? Voilà la prémisse de cette adaptation du Bourgeois
gentilhomme, écrite et mise en scène par Hubert Fielden, conçue sur
mesure pour la Troupe du Panache, formée en grande partie de finissants
2012 du Conservatoire d’art dramatique de Montréal.
D’abord présentée dans le cadre du Festival du Mois Molière à
Versailles, cette relecture à forte odeur du terroir a certes dû ravir
nos cousins français.
Lire le reste de ma critique sur le site de Jeu...
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