Les deux parties du programme se concluaient par une page substantielle, qui permettait à l'orchestre de briller. Les premiers pupitres, particulièrement hautbois et clarinette, se sont révélés impeccables dans Catfish Row, la suite symphonique que Gershwin a tirée de son opéra Porgy and Bess (qui sera présenté l'année prochaine à l'Opéra de Montréal). En fin de soirée, Trudel est devenu leader de big band et nous a permis de revivre certains des grands moments de l'histoire du jazz, dans des arrangements symphoniques très efficaces de Gene DiNovi. Si mes voisines plus âgées n'ont pu retenir un soupir de bonheur nostalgique quand l'OSL a amorcé Moonlight Serenade de Glenn Miller (c'était une autre époque, tout de même, toute en délicate retenue, sans doute, mais non dépourvue d'intensité), j'aurais pu quitter la salle de concert, un sourire béat aux lèvres, sitôt entendue la superbe relecture de Caravan de Duke Ellington. Je devinais déjà qu'il ne pourrait être question d'écouter des classiques autres que de jazz aujourd'hui.
La musique et l’écriture ont été de tout temps les deux pôles de la vie créatrice de l'auteure. Ce site se veut donc un hommage à la musique (particulièrement classique) et à la littérature, mais aussi au théâtre et aux autres manifestations artistiques.
jeudi 9 mai 2013
OSL: une soirée jazz sous le signe de la polyvalence
Les deux parties du programme se concluaient par une page substantielle, qui permettait à l'orchestre de briller. Les premiers pupitres, particulièrement hautbois et clarinette, se sont révélés impeccables dans Catfish Row, la suite symphonique que Gershwin a tirée de son opéra Porgy and Bess (qui sera présenté l'année prochaine à l'Opéra de Montréal). En fin de soirée, Trudel est devenu leader de big band et nous a permis de revivre certains des grands moments de l'histoire du jazz, dans des arrangements symphoniques très efficaces de Gene DiNovi. Si mes voisines plus âgées n'ont pu retenir un soupir de bonheur nostalgique quand l'OSL a amorcé Moonlight Serenade de Glenn Miller (c'était une autre époque, tout de même, toute en délicate retenue, sans doute, mais non dépourvue d'intensité), j'aurais pu quitter la salle de concert, un sourire béat aux lèvres, sitôt entendue la superbe relecture de Caravan de Duke Ellington. Je devinais déjà qu'il ne pourrait être question d'écouter des classiques autres que de jazz aujourd'hui.
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