La proposition était intrigante. Une procession, de la Grande Bibliothèque au Quartier des spectacles, au son de 13 interprètes qui ne communiquent qu'avec le son de leurs cloches, qu'ils portent autour du bras ou déposent sur leurs cuisses, qu'ils agitent, de façon hypnotique. Ils s'arrêtent ici et là, déplacent leur petit siège portatif, ne se laissent pas déranger par les passants qui s'approchent pour prendre des photos ou souhaitent simplement se trouver au cœur même du son.
Quelques minutes ou pour la durée du périple (une heure quinze), on se laisse happer, ébloui en plein soleil (11 h 30 aujourd'hui, 15 h demain), par cette proposition de Robin Poitras (originaire de Regina, en Saskatchewan) qui, inspirée par le chant des oiseaux migrateurs et leurs déplacements, a souhaité offrir aux curieux une nouvelle façon de s'approprier notre centre-ville, de vraiment regarder ces lieux que nous ne voyons plus à force de les arpenter. En
choisissant 13 musiciens de morphologie différente, elle nous permet
aussi de retrouver une part d'humanité, d'unicité.
Voici quelques photos prises hier.
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
|
Photo: Lucie Renaud |
2 commentaires:
Leurs redingotes jaunes est du plus bel effet. Ce sont des canaris silencieux a mes oreilles.
J'aurais aimé vivre cette expérience. Ils ont une posture également et les spectateurs au coeur du son semblent avoir l'esprit un peu lunatique, comme si ces sons les faisaient voyager. On peut voyager sur l'air de cloches, bien sûr.
Un très beau voyage intérieur et dans la ville, si on en acceptait la donne, en effet.
Enregistrer un commentaire